Moi, je ne sais pas, ou dois-je dire je ne sais plus? Depuis mon tout premier amour qui n’a pas abouti à quelque chose de solide, je n’ai plus ressenti le sentiment de l’amour, mon coeur s’est fermé, mon âme s’est refroidie, et mon caractère s’est endurci.
Malgré toute les petites rencontres que j’ai faites, pas une seule fois je n’ai eu le courage de basculer à l’état amoureux, mais après réflexion je réalise tout simplement que ces hommes n’étaient pas mon genre ; j’ai eu à faire à un fils à maman paranoïaque, à un baratineur qui me jure qu’il m’aime au bout du deuxième jour, à quelqu’un trop envahissant, et puis un autre un peu trop stupide… Je dois avouer qu’à la base aucun ne me plaisait vraiment enfin de compte, je crois que je voulais juste tenter ma chance, je me sentais trop seule peut être, et pour cela j’ai baissé la barre du niveau de mon idéal. Quand on n’a pas la beauté de Zeta Jones et l’intelligence de Marie Curie, on se contente de ce qu’on nous propose. Mais pourquoi je ne peux pas avoir ce que je désire. Est-ce que mon idéale est si rare que ça? Je ne pense pas, puisque je l’ai croisé plusieurs fois, et à chaque fois il attire mon attention de la même manière, j’en ai rencontré pleins qui m’intéressent, ils n’ont pas la même façon de séduire mais les mêmes qualités pour me séduire, premièrement et avant tout, une grande gentillesse naturelle, la véritable virilité, une grande fierté, une beauté irrésistible, une remarquable intelligence et un bon sens de l’humour. Vous pensez que je recherche la perfection, mais pas du tout, si je vous en présente un, vous le trouverez sûrement pauvre, ou chauve, ou trop jeune, ou trop âgé,ou trop porté sur le sexe, ou trop nerveux, ou trop poilu…
Malheureusement, cet homme qui m’intéresse tellement ne m’a accordé que l’amitié, parfois c’était parce qu’il n’était pas célibataire, et parfois c’était juste……..
Chronique de Confidense