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, le il y a 8 années et 1 mois.
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Ce matin, dès les premières notes de Douga Douga [url]http://www.youtube.com/watch?v=Bymy4xZP96A[/url] , qui ont le pouvoir de me donner une pêche incroyable, je tenais une idée d’article : Hommage à la génération Gnawa Diff’ !
Car oui, il existe bien une génération Gnawa Diffusion, depuis vingt ans déjà, tout comme il existe la Génération Yéyé ou plus proche de nous, la Génération Nan’nan.[img]http://www.artisthick.ma/wp-content/uploads/Gnawa2.jpg[/img]
Le groupe à signé en 2012 son retour, pour le plus grand plaisir de ses inconditionnels. Retour donc, sur l’icône de toute une génération contestataire; d’ici ou d’ailleurs; en mal de vivre et en quête de liberté !
[img]http://scrat.hellocoton.fr/img/classic/gnawa-diffusion-concert-gratuit-le-14-juillet-2012-a-la-cite-nationale-de-l-histoire-de-5685412.png[/img]
Gnawa Diffusion, c’est d’abord un une figure emblématique liée à la personne d’Amazigh Kateb. Poète révolutionnaire, à l’image de son défunt père, le leader au Shangaï bleu du groupe porte la contestation en lui. Il hérite du combat éternel de son père contre le colonialisme, et mène aussi sa bataille des temps modernes : anti-capitalisme, reconnaissance de l’État Palestinien [url]http://www.youtube.com/watch?v=R1dTBrjLXhs[/url] , lutte contre toute forme de dictature liberticide, notamment en Algérie, etc.
Artiste algérien, installé en France, mariant la langue de Molière à la langue de Shakespeare dans ses chansons, c’est encore en arabe que sa verve est la plus incisive. Citoyen du monde, charismatique et fougueux, Amazigh Kateb a pas mal bourlingué à travers le monde, mais c’est d’abord africain qu’il se revendique. Sa musique, c’est lui.
[img]http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P110816-07.jpg[/img]
C’est donc sur ce fond de déracinement que l’aventure Gnawa Diffusion commence. Une dimension africaine est d’emblée donnée au groupe aux musiciens doués et à sa musique : chaabi, chants mystiques Gnaoua, reggae, mais aussi rock, rap et funk.
Les couplets des chansons entonnées deviennent très vite, en Algérie et ailleurs, des slogans scandés au détour de manifestations, des mots mis sur des maux, des idéaux. Gnawa Diffusion a chanté l’amour (sauvage !) [url]http://www.youtube.com/watch?v=w2LYKA_KY4I[/url] , l’amitié [url]http://www.youtube.com/watch?v=HOnth5ftvlU[/url] , la condition féminine [url]http://www.youtube.com/watch?v=GILR3lyxIt8[/url] , le mal-être [url]http://www.youtube.com/watch?v=hfX14kL7cpk[/url] , la politique [url]http://www.youtube.com/watch?v=Ii8fMVq8V-U[/url] … avec un guembri, des qraqebs et une derbouka.
A qui d’entre nous, cela ne rappelle pas des souvenirs de fac ? de concert ? d’engagement associatif ? de jeunesse ?!
On à toutes et tous quelque chose en nous de Gnawa Diff’…non ?
Merci pour ces belles années, où l’espace d’un refrain, l’on a cru pouvoir changer le monde ! Merci pour ces ballades initiatiques au fin fond de notre terroir, ce maniement habile et drôle des mots et de leur sens, ce partage de valeurs humaines, ces melodies entêtantes et salvatrices.
B’guelb ou dem, besm lhaq w l’amour, nhab Gnawa Diffusion, ou n3al bou lmiziriya kehla !
lol binouche tu me fait rappellè les annèe lycèe et fac
et aussi sa me fait rappellè tout ses chanteur qui ont su introduir d autre style a notre music comme le rock, le jazz, le reggaie
je parle bien sur du groupe attacor, groupe dzair, joe battouri, karim ziad,[color=#8B0000] Yaatik el saha ya lella pour le Topic “3la el Kif” comme dirait les sétifiens, sans mauvais jeu de mot. (bien sur!) :fumeur: [/color]
[b] Génération Gnawa diff’, wela betalna[/b] La musique engagée, la voix de la jeunesse. Après le Chaabi des années 60/70 suivi du Rai des années 80/90, la jeunesse algérienne à trouver dans le gnawi une façon d’exprimer ses mots, ses maux, et sa soif de vivre, dans une Algérie qui soigne ses plaies, mais aussi dans une musique et dans des percussions plus universelles.
Au premier son du Guembri, la tête se met à tourner, et c’est l’âme qui est directement touchée. Une transe quasi obligatoire à chaque écoute, mais aussi des chansons à textes car les paroles sont rares mais sacrés dans la tradition nomade d’ou émane le genre gnawi. On ne parle pas pour ne rien dire.
[color=#8B0000] Amazigh Kateb, c’est pour moi le Manu chao Algérien. Un style, des engagements, une plume aiguisée mais qui gratte le papier quand il le faut. Il est cet éternel rebelle qui parvient à s’engager nn pas en brulant des voitures mais à travers ce qu’il aime : son art.[/color]
Gnawa Diff’ c’est aussi le gnawi à l’algérienne car il bat au rythme d’un esclavage moderne et un combat du quotidien algérien. C’est aussi un état d’esprit, une philosophie. Mais plus encore, c’est le groupe qui a permit à d’autres de s’ouvrir, il apparaît ainsi comme un précurseur, le chef de file d’un courant qui peint les maux du siècle, chante l’amour, l’oppression, l’exil et bien d’autres sujets qui nous touchent de prêt ou de loin.
Douga Douga bien évidemment, mais aussi Algeria qui me donne la pèche [url]https://www.youtube.com/watch?v=RyNVDH0U0KY[/url] Guelb ou dem [url]https://www.youtube.com/watch?v=Vg5N9TprdzQ[/url] et tout pleins d’autres, si je commence à citer on en finira pas ..
Ahhhh mais ce que je voudrais c’est etre un fauteuil dans un salon de coiffure pour dames .. 🙂
:starmusic: :starmusic: :starmusic: super la chanson un fauteuil dans un salon de coiffure pour dames
merci pour tt les info sur le Gnawa Binouche et Bassoummoi aussi, j’adore la chanson ” je voudrais être un fauteuil dans un salon de coiffure pour dames! mais je ne chante pas la suite trop fort! :chaleur:
Salam les girls,
Merci pour vos contributions, j’étais persuadée que de prés où de loin, vous étiez presque toutes gnawa diffusionnistes !
C’est plus que de la musique, c’est un état d’esprit !
Rebelles et anticonformistes, c’est comme cela que je nous aime…Comme vous l’aurez surement remarqué, je suis très mélomane, et Gnawa Diff’, eh bein ça me prend au tripes, c’est vicéral !
J’ai eu l’occasion de voir Amaz’ et son groupe sur de petites scènes parisiennes.
Drôle et émouvant à la fois, il ma foutu la chair d’ampoule à maintes reprises. Pour la petite anecdote, apés un concert, il a gentiment accepté une petite séance photos improvisée avec le public. Ce jour là j’avais la Jackson Five Touff’ (en mode peace and love, comme le concert), et Amazigh aussi d’ailleurs ! Il n’a pas manqué de me faire remarquer que l’on menait le même combat capilaire… :-D))):-D)))
La gouffa algérienne .. ou comment exporter nos chevelures [s]de sirènes[/s] à l’étranger.
Tu aurais dut lui conseiller de laisser tomber le Gnawi pour R’N’B(*). ===> je pense que tu comprendra l’allusion capillaire ! :-D))) :-D)))
[size=10]*(big up à l’autre lusheuse si elle passe par là)[/size]
Merci pour le partage les filles :3coeurs: ça me rappelle une belle époque ou j’ecouté en boucle Gnawa avc ma copine de fac …je les adoore
:mode:Bonsoir 🙂
Je ne connais pas Gnawa diff donc j’ai lu quel que parole , leur texte a beaucoup de sens … J’écouterez prochainement l’une de leur chanson
Merci pour se partage
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