Toute rencontre découle d’une suite de coïncidences imprévisibles qui nous dépassent ! Chacun de nous l’aborde à sa façon, avec certains déterminismes.
Un instant, un regard et le temps s’arrête! C’est lui! Ce moment va changer votre quotidien en conte de fées. Vous allez vous sentir plus légère, les soucis, qui avant vous étaient insurmontable, vous paraîtront futiles. Mais pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et n’en aime-t-on qu’une seule ? Pourquoi Fadela et Djamel, qui travaillaient ensemble depuis trois ans, se sont-ils vus comme jamais ce soir de juin 2005 ?
Même si les statistiques tendent à démontrer qu’on a plus de chance de rencontrer notre partenaire sur son lieu de travail, dans sa ville… cela ne signifie pas pour autant que les rencontres sont déterminées par les “affinités sociales”. C’est beaucoup plus subtil !
En fait, on ne rencontre que ce qui existe déjà dans son propre inconscient, c’est comme si l’on imaginait par avance la personne qu’on pourrai aimer, comme si on avait un portrait de l’être à aimer, façonné par notre subconscient, et dès qu’on le voit, on sait que c’est lui. C’est pourquoi l’autre nous est si familier. C’est comme si on le connaissait depuis toujours.
Pourquoi Salima a-t-elle flashé sur Brahim?, elle nous explique que :
” Ce qui m’a vraiment vraiment plu chez lui, ce sont ses talents d’entrepreneur. J’adore quand je le vois travailler, il est plein d’assurance, de fermeté et de charme.. avec lui, je me sens protégée! “
Nos mères n’avaient pas ce choix à faire, mais aujourd’hui la rencontre amoureuse est surinvestie, on la souhaite parfaite, idéale et c’est là que vient la désillusion. On cherche un être qui ressemble à ce que l’on pense être ou à ce que l’on voudrait être, qui est ou qui a tout ce dont on rêve. Bref, un miroir qui renvoie une image positive de soi-même. C’est cela qui a sûrement fait craquer Salima, en jetant son dévolu sur Brahim, et en construisant une histoire d’amour avec lui, elle est réconfortée dans la propre image qu’elle a d’elle-même.
“Si lui m’aime, c’est que je dois en valoir la peine”.
Le schéma contraire est tout à fait possible. Par exemple, on cherche à rencontrer un être défaillant, plus faible que soi, qui possède les mêmes difficultés, mais de manière plus prononcées. Cela permet de masquer ses propres failles, l’autre devenant le dépositaire de ce qui gêne en soi. Cela peut arriver si on est en période de doute ou en dépression.
Enfin, n’oublions pas qu’il y a aussi une question de “moments”. En effet, il ne vous est jamais arrivé de jeter votre dévolu sur une personne magnifique, sur “le prince de vos rêves” mais malheureusement, il ne prenait pas le même train que vous. C’était la bonne personne mais pas le bon moment. Il peut également arrivé qu’on rencontre la bonne personne mais qu’on ne soit pas prête (échec mal cicatrisé…), donc cette personne nous paraîtra banale.